Présentation succincte

Publié le 5 Octobre 2014

Pour ceux qui ne connaissent pas le livre d'Urantia (que j'abrègerai par la suite en "LU") je vous livre ici une courte (trop courte, forcément) présentation de cet ouvrage magnifique. Dans la suite de cet article, ainsi que des suivants, je proposerai en citation des extraits du LU, suivi, le cas échéant, de mes commentaires. Il s'agira bien évidemment de mes propres opinions, reflétant ma compréhension personnelle de ces extaits.

Une révélation

Ces exposés, dont le présent fascicule fait partie, constituent la plus récente présentation de la vérité aux mortels d'Urantia. Ils diffèrent de toutes les révélations antérieures, car ils ne sont pas l'oeuvre d'une seule personnalité de l'univers, mais une présentation composite par de nombreux êtres. Toutefois, en dehors du contact avec le Père Universel, nulle révélation ne peut jamais être complète. Tous les autres ministères célestes ne sont que partiels, transitoires, et pratiquement adaptés aux conditions locales dans le temps et l'espace. Il est possible qu'en admettant cela on amoindrisse la force et l'autorité immédiates de toutes les révélations, mais l'heure est arrivée où il est opportun de faire ces francs exposés, même au risque d'affaiblir l'influence et l'autorité du présent ouvrage qui représente la révélation la plus récente de la vérité aux races humaines d'Urantia.

Ce livre d'environ 2000 pages, composé de quatre grandes parties et divisé en nombreux fascicules, se présente lui-même (fascicule 92) comme la dernière révélation en date (la cinquième), la précédente étant la vie de Jésus de Nazareth.

Christ Micaël (Jésus de Nazareth) présenta pour la quatrième fois à Urantia le concept de Dieu en tant que Père Universel, et en général cet enseignement a toujours subsisté depuis lors. Son essence était l'amour et le service, l'adoration aimante qu'un fils créé donne de son plein gré en reconnaissance et en réponse au ministère affectueux de Dieu son Père; c'est le service que les fils créés offrent de plein gré à leurs frères en sachant que, par ce service, ils servent également Dieu le Père.

Notre planète, la terre

Votre monde, Urantia, est l'une des nombreuses planètes habitées similaires comprises dans l'univers local de Nébadon. Cet univers, avec d'autres créations semblables, forme le superunivers d' Orvonton dont la capitale est Uversa, d'où vient notre commission. Orvonton est l'un des sept superunivers évolutionnaires du temps et de l'espace qui entourent l'univers central de Havona, la création sans commencement ni fin de perfection divine. Au coeur de cet univers éternel et central, se trouve l'Ile du Paradis, immobile, centre géographique de l'infini et demeure du Dieu éternel.

Le LU situe l'emplacement de notre petite planète, nommée Urantia (d'où le titre du livre) dans l'économie du vaste univers, suggérant le long chemin qui nous reste à parcourir depuis notre vie matérielle (ici) jusqu'au lointain Paradis où Dieu réside en personne et où nous sommes appelés à nous rendre, à la suite de longues périgrinations, évoluant de mondes en mondes, de sphères en sphères devrais-je dire car seul celui-ci est matériel, tous les suivants étant morontiels (une réalité entre matériel et spirituel) puis spirituels.

Dieu vit en nous

L'évolution matérielle vous a procuré une machine à vivre, votre corps. Le Père lui-même vous a doté de la réalité d'esprit la plus pure que l'on connaisse dans l'univers, votre Ajusteur de Pensée. Mais le mental a été remis entre vos mains, il est sujet à vos propres décisions, et c'est par le mental que vous vivez ou mourez. C'est à l'intérieur de ce mental et avec ce mental que vous prenez les décisions morales qui vous permettent de devenir semblables à l'Ajusteur, c'est-à-dire semblables à Dieu.

Dieu a placé en nous une part de Lui, nommé Ajusteur de pensée, dans la mesure où il "ajuste" notre pensée, il ne la contrôle pas. Ainsi, Dieu n'est pas seulement lointain, juché sur son nuage (comprenez, caché dans son Paradis inaccessible) mais Il est là, avec nous et en nous.

J'ai comparé cela à un miroir qui se serait brisé, dont chacun des fragments, les ajusteurs, sont exactement semblables (l'infinité en moins) au miroir primordial (au Dieu infini), ils reflètent tout aussi bien la lumière et la bonté que le Dieu central et premier.

Cet ajusteur, en coopération avec notre pensée et avec nos propres décisions altruistes, donne naissance à notre âme éternelle et impérissable. Il en fait une réalité "morontielle", grâce à laquelle nous pourrons survivre à notre mort matérielle. Nous naissons pourvus d'une personnalité mais dépourvus d'âme, il nous appartient de nous en "créer" une, avec le soutien de notre fidèle ajusteur.

Cet ajusteur est notre "fiancé éternel", auquel nous sommes promis et avec lequel nous fusionnerons un jour (si tel est notre souhait et notre désir) pour devenir pour l'éternité une réalité spirituelle, non pas un ange mais un esprit.

Mais avant cela, il faut survivre et c'est à cela que va nous servir notre âme immortelle. Rien d'automatique cependant, nous devons le désirer pour que les anges gardiens emportent nos âmes immortelles sur les mondes des maisons, ce que personnellement j'appelle "les mondes de l'au-delà".

Notre destinée, c'est l'éternité

Sur les mondes des maisons, les survivants mortels ressuscités reprennent le fil de leur vie exactement au point où ils l'ont laissée quand ils ont été surpris par la mort. En allant d'Urantia au premier monde des maisons, vous remarquerez un changement considérable, mais, si vous étiez venu d'une sphère du temps plus normale et progressive, vous vous seriez à peine rendu compte de la différence, sauf par le fait que vous vous trouvez en possession d'un autre corps ; le tabernacle de chair et de sang a été laissé en arrière sur le monde de nativité.

Notre réveil sur les "mondes des maisons" inaugurera notre carrière éternelle d'apprentis esprits et sera le commencement d'un long cheminement qui nous amènera au Paradis, en présence de notre Père, le Dieu éternel, primordial et infini.

Ne concevez pas ces "mondes des maisons" comme des planètes matérielles, telles que la nôtre, mais comme des sphères immatérielles (mais non pas abstraites), d'un matériau "plus subtil et impérissable". Il existe en fait trois types de réalités, la matière où nous sommes et dont nous sommes faits (au moins partiellement), la "morontia", une substance intermédiare entre la matière brute et l'esprit impalpable et la "matière spirituelle". Ce sont bien de vrais "mondes", peuplés de vraies "gens" ou personnalités et, un jour nous foulerons ces sentiers-là, dotés de pieds (de corps) adéquats préparés pour nous, d'abord lors de la résurrection puis lors de divers ajustements physiques (mais non matériels, j'insiste) nous permettant de vivre sur des sphères de plus en plus élevées, de plus en plus spirituelles et de moins en moins matérielles.

La fusion avec un fragment du Père Universel équivaut à une validation divine de l'aboutissement final au Paradis. Les mortels fusionnés avec leur Ajusteur forment la seule classe d'êtres humains dont la totalité traverse les circuits de Havona et trouve Dieu au Paradis. La carrière de service universel leur est grande ouverte. Songez à la dignité de la destinée et à la gloire de l'aboutissement qui attendent chacun de vous! Appréciez-vous pleinement ce qui a été fait pour vous? Comprenez-vous la grandeur des niveaux d'aboutissement éternel qui s'étalent devant vous, -- même pendant que vous avancez péniblement sur l'humble sentier de la vie que vous appelez « la vallée des larmes »?

Nous sommes appelés à une longue carrière éternelle et, après avoir fusionné avec notre ajusteur à traverser les circuits de Havona et à nous présenter aux portes du Paradis, en présence du Père universel.

Nous sommes d'insignifiantes créatures de l'espace-temps et l'univers lui-même semble avoir été organisé pour nous pousser à grandir et chercher à ressembler au Père et à devenir semblable à Lui, c'est à dire parfaits. "Devenez parfaits comme moi-même je suis parfait" a-t-il dit!

Une fois "rentrés au bercail", nous retournerons sur les planètes évolutionnaires de l'espace-temps comme notre planète pour y participer à "l'économie spirituelle" de ces mondes, non seulement pour y effectuer quelque travail mais aussi pour y apprendre de nouvelles choses, car notre destinée semble "ailleurs", dans les univers non encore achevés où nous accompagnerons les "Michaëls" et les "divines Ministres", leurs compagnes.

Conclusion... pour aujourd'hui

Le grand défi lancé aux hommes modernes consiste à établir de meilleures communications avec le divin Moniteur qui habite la pensée humaine. Leur plus grande aventure en incarnation est leur effort sain et équilibré pour faire progresser la conscience de soi dans les domaines imprécis de la conscience embryonnaire de l'âme, en essayant de tout cœur d'atteindre la conscience de l'esprit -- le contact avec la divine présence. Cette expérience constitue la conscience divine; elle confirme puissamment la vérité pré-existante de l'expérience religieuse consistant à connaître Dieu. La conscience de l'esprit équivaut à connaître la réalité de la filiation avec Dieu. A défaut, l'assurance de cette filiation est l'expérience de la foi.

La conscience de Dieu équivaut à intégrer la personnalité avec l'univers sur ses niveaux les plus élevés de réalité spirituelle. Seul est impérissable le contenu spirituel d'une valeur quelconque. Même dans l'expérience humaine, ce qui est vrai, beau, et bon ne saurait périr. Si l'homme ne choisit pas de survivre, alors l'Ajusteur survivant conserve les réalités nées de l'amour et nourries dans le service. Toutes ces choses font partie du Père Universel. Le Père est amour vivant, et cette vie du Père existe dans ses Fils. Et l'esprit du Père habite les fils de ses Fils -- les hommes mortels. Quand tout a été dit et fait, l'idée du Père reste encore le concept humain le plus élevé de Dieu.

Je voulais terminer cette courte introduction du LU par ces deux paragraphes qui sont les derniers de la quatrième partie intitulée "La vie de Jésus". Le LU se cloture ainsi par un message d'espoir et les encouragements que nous prodiguent les auteurs de ce superbe ouvrage.

Nous cheminons dans un abîme de perplexités, de peurs et d'angoisses de toute sorte, dans un brouillard d'incertitude et pourtant, grâce au LU qui est un phare dans la nuit, nous ne perdons pas le cap. Nous ne nous brisons pas sur les récifs du mal et nous abordons les havres de la paix intérieure malgré les difficultés qui nous environnent.

Car nous savons qu'une destinée glorieuse nous attend.

Jésus est mon berger et le LU est mon phare...